Les scientifiques continuent d’étudier le Coronavirus pour stopper cette épidémie mondiale. Des résultats sur l’influence de la météo et de la chaleur sur le virus laissent entrevoir l’espoir que cette crise pourrait peut-être disparaître grâce à des températures plus élevées. Explications.
Une étude porteuse d’espoirs
Météo hivernale, météo estivale, météo agricole (cf. liste de sites où suivre la météo pour les agriculteurs), nous organisons notre quotidien en fonction du temps et de la température qu’il fait dehors. La météo régit nos vies et elle pourrait peut être bientôt nous sortir de cette épidémie.
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Qasim Bukhari et Yusuf Jameel, des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) se sont intéressés au lien entre la température et la propagation du Covid-19 pour savoir si l’été ralentira le Coronavirus ou pas.
Les pays tropicaux sont moins exposés
Ces scientifiques pensent que l’évolution du virus pourrait être stoppée grâce à des températures et des taux d’humidité élevés. Leur hypothèse se base sur des données recueillies dans différents pays entre le 20 janvier et le 9 mars 2020.
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En ce qui concerne les pays chauds et humides comme la Thaïlande ou la Malaisie, les scientifiques observent une propagation beaucoup plus lente du virus que dans les pays plus froids comme en Europe et aux Etats-Unis.
En effet, ils ont également remarqué qu’au sein d’un même pays le virus se propage plus lentement dans les zones géographiques du sud qui connaissent des températures plus élevées que dans les zones du nord. Mais des exceptions peuvent aussi être relevées comme avec le cas de la Louisiane (état du sud des Etats-Unis) qui compte plusieurs milliers de malades alors que l’Oregon (état du nord des Etats-Unis) n’en présente que deux cents.
Lueur d’espoir ou faux espoirs ?
Jameel et Bukhari lancent l’hypothèse que les pays tropicaux qui présentent chaleur et forte humidité devraient observer moins de malades du Covid-19. Grâce aux résultats de leur étude, ils estiment que des accalmies pourraient avoir lieu pendant les moussons. Mais, leurs recherches montrent aussi que la seule augmentation de la température ne suffira pas pour éliminer le virus.
En outre, le virus pourrait seulement être “fragilisé” par certaines conditions météorologiques. Cela met donc en difficulté l’hypothèse selon laquelle une température élevée ferait disparaître la crise. De plus, ils tiennent aussi à prévenir l’Europe et l’Amérique du Nord qu’ils ne peuvent pas compter uniquement sur l’élévation des températures pour voir l’épidémie diminuer car les températures d’avril à mai dépassent rarement les 20°C dans ces territoires.
Et en ce qui concerne la saison estivale, elle n’apportera pas assez d’humidité dans ces zones pour pouvoir observer une diminution des cas. L’équipe de scientifiques reste prudente sur ses résultats et demandent à faire plus d’expériences en laboratoire.